APPEL DE TEXTES ! – ARGUS VOL. 46. NO.2
Argus, la revue québécoise des professionnels de l’information est un espace d’échanges et de questionnements. La revue s’intéresse aux modèles possibles de la bibliothèque et aux mutations de la société de l’information vers une société de connexions et de relations, à la cohabitation de la culture de l’imprimé et de la culture numérique et à l’impact des différents domaines de la connaissance sur l’univers documentaire.
Le thème: Bibliothéconomie, muséologie & archivistique – numéro spécial interdisciplinarité
Parfois nommées les trois sœurs patrimoniales, les musées, les bibliothèques et les centres d’archives partagent de nombreuses caractéristiques. Séparées de corps depuis quelques siècles à peine, ces dernières années ont vu naître de nombreux projets de collaboration entre elles. De fait, la formation offerte dans plusieurs universités regroupe deux voire trois de ces disciplines au sein d’un même cursus académique. Les étudiants se mêlant entre eux, étudiant et partageant les mêmes cours de tronc commun. Comment se déroule cette formation? Quels sont les avantages et les désavantages, le cas échéant, de cette interdisciplinarité?
Si l’université regroupe les professionnels en devenir, le plus souvent au sortir de l’école, les anciens camarades s’éloignent et n’ont que peu de contacts au sein de leur pratique professionnelle respective. Ne gagnerait-on pas à ce que les professionnels travaillent de concert? L’ère actuelle est à la multidisciplinarité. Le numérique annihile les frontières et permet de nouvelles formes de collaboration. Cela offre du même coup des possibilités de regroupement et de projets communs.
Certaines institutions permettent le rapprochement des professions au sein même de leurs murs comme c’est le cas à BAnQ qui abrite en un même lieu une bibliothèque, un espace muséal ainsi que des archives. Nombre de grands musées logent également, en plus de leurs espaces propres, des lieux dédiés aux archives et des bibliothèques dans leurs enceintes. Le Musée canadien de la nature et le Musée des beaux-arts du Canada en sont notamment deux exemples. À ces institutions physiques s’ajoutent des projets numériques de convergence, la plupart de grande envergure, tels que le projet de base de données numériques convergées Europeana.eu. Dans un même ordre d’idées, plusieurs des différentes plates-formes propulsées par Wikipédia apparaissent comme des terreaux fertiles à la convergence et au partage entre disciplines.
Au-delà des projets communs, les professionnels des trois institutions, bibliothécaires, muséologues et archivistes font face aux mêmes défis tel l’arrivée massive et inexorable du numérique au cœur de leurs professions, les contraintes financières et politiques trop souvent présentes au sein de leur profession ainsi que l’adaptation et la nécessité de s’ouvrir à un plus grand nombre; de viser un accès universel. De ce fait, est-ce que les différents professionnels partagent des visions et des intérêts communs? Qu’est-ce qui préoccupe et intéresse le bibliothécaire, le muséologue et l’archiviste d’aujourd’hui?
La revue Argus souhaite avec ce numéro spécial ouvrir ses pages aux bibliothécaires, mais également aux muséologues et aux archivistes afin de partager, d’échanger et d’entendre les différentes réalités de ces professions sœurs. Il est temps de jeter un coup d’œil à son prochain et de s’inspirer des meilleures pratiques de l’autre. Ainsi, quelles relations entretiennent les bibliothécaires avec les muséologues et les archivistes? Comment ces relations peuvent-elles faire grandir et enrichir les professionnels de chaque discipline, ainsi que leurs institutions respectives?
Voici quelques aspects qui pourraient être abordés en incluant des aspects particuliers aux bibliothèques du Québec ou d’ailleurs:
- Exemples inspirants.
- Projets collaboratifs entre institutions
- Formation académique sous le signe de l’interdisciplinarité
- Donner accès (mettre à disposition) au numérique et aux technologies
- Mettre en scène la culture (au sein des bibliothèques, des musées et des archives)
- Numérisation des pratiques entraînant une mise en commun des disciplines
- Pourquoi créer des ponts entre les disciplines?
- Comment réaliser des projets en commun? Mode d’emploi.
- Quels sont les défis et les opportunités de la mise en commun des savoirs et des pratiques propres aux trois disciplines?
- De quelle manière pourrait-on comprendre et définir la nature propre à chaque discipline?
- Quels rôlesles bibliothécaires ont-ils à jouer au sein de ces projets de mise en commun des savoirs et des pratiques?
Envoyez-nous votre proposition sous la forme d’un résumé signalétique ou d’un plan détaillé de 50 à 150 mots avant le 7 juillet 2018 à revueargus@gmail.com
Nous accepterons aussi bien un compte-rendu de participation à une conférence que des entrevues avec une personnalité, une prise de position ou un texte de réflexion. La diversité des genres est souhaitée. Le texte final peut varier de 500 à 1500 mots. ! N’hésitez pas à nous surprendre !
Vous souhaitez aborder un autre sujet? Envoyez-nous votre proposition. Elle inspirera peut-être notre prochain thème ou une nouvelle catégorie. Texts written in English are welcome!
Étapes et dates à retenir
6 juillet 2018 |
Date de tombée pour les propositions de textes. Envoyez à Argus une proposition sous la forme d’un résumé de 150 mots. |
13 juillet 2018 |
Date de remise des approbations de textes. L’équipe d’Argus donne le feu vert aux propositions choisies. |
25 août 2018 |
Date de tombée pour la remise finale des textes (de 500 à 1500 mots). Envoyez la version complète et finale du texte approuvé par l’équipe d’Argus. En raison de la période estivale une prolongation pourra être accordée sur demande. |
Pour soumettre votre proposition, ou poser des questions : revueargus@gmail.com
Pour plus d’information au sujet de la politique éditoriale : http://cbpq.qc.ca/publications/argus/a-propos#politique